Grande consultation jeunesse 2024
« Moins d’attente pour les consultations médicales, plus de médecins et de professeurs, des loyers raisonnables », ce sont quelques plaidoyers des 183 jeunes rassemblés lors de la 8e édition de la Grande Consultation jeunesse (GCJ). De manière pratique, les jeunes étaient invités à participer à 5 différents types d’ateliers, où ils pouvaient exprimer leurs demandes sous forme d’art.
L’événement organisé par la Coalition Interjeunes, dont le ROCAJQ fait partie, a eu lieu les 9 et 10 avril à Québec. À chaque Grande Consultation, l’organisation publie un rapport avec les principales revendications, comme l’explique la directrice générale de la Coalition Interjeunes, Jennifer Robillard. « Les demandes des jeunes sont assez générales, un peu comme celles des Québécois en général, qui veulent plus de services et moins d’attente pour les recevoir, moins de temps passé aux urgences, par exemple. Nous avons déjà remporté des victoires plus précises, comme à Montréal où la demande d’enregistrement des loyers a été soutenue, une revendication de la septième consultation jeunesse ».
En 2023, les jeunes ont souhaité la présence des élus et cette année, ils ont été sur place. La directrice générale du ROCAJQ, Noémie Roche, estime que la présence des députés est importante pour faire avancer les demandes de la jeunesse. « Il faut se rappeler que les jeunes ici présents sont des personnes qui ont dû faire face à plusieurs défis dans leur vie et ils sont épaulés par des organismes communautaires. C’est l’occasion pour les élus d’avoir un contact direct avec des jeunes qui accède parfois moins facilement aux lieux d’exercice de la citoyenneté et dont la parole est moins représentée. C’est aussi une bonne occasion pour les élus de voir la valeur du travail effectué sur le terrain par les organismes communautaires et de leur reconnaître une expertise spécifique.», remarque-t-elle.
Des élus de tous les partis représentés à l’Assemblée nationale ont été présents, ainsi que le ministre responsable des services sociaux, Lionel Carmant.
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