Source : Le Devoir

6 Décembre 2024

Voici un résumé de l’article du Devoir :

Un organisme communautaire, le Projet d’intervention auprès des mineurs prostitués (PIAMP), réagit à une motion du chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, qui accuse certains organismes de promouvoir l’exploitation sexuelle des mineurs. Dans sa motion, M. St-Pierre Plamondon critique particulièrement le PIAMP, qu’il accuse de favoriser le « sugaring » — une relation entre un adulte et un jeune où ce dernier offre sa compagnie en échange de cadeaux ou d’argent.

Le PIAMP, qui prône une approche de réduction des risques et accompagne les jeunes concernés par ces pratiques, a rejeté ces accusations, affirmant que ses actions ne visent pas à encourager la prostitution mais à fournir un accompagnement adapté aux jeunes concernés. L’organisme dénonce également les propos de M. St-Pierre Plamondon, estimant qu’ils alimentent une panique morale. Le PIAMP explique que ses services sont fondés sur l’information nuancée et la réduction des risques liés à ces pratiques.

Le débat a attiré l’attention d’autres acteurs politiques, dont la co-porte-parole de Québec solidaire, Ruba Ghazal, qui a mentionné avoir offert un financement au PIAMP l’an dernier, et les ministères concernés qui examinent les raisons des subventions passées à l’organisme. Créé en 1982, le PIAMP soutient les jeunes de 12 à 25 ans qui échangent des services sexuels contre rémunération.