Source : Radio-Canada
Voici un résumé de l’article de Radio-Canada :
Le président américain Donald Trump a plongé le monde dans l’incertitude économique à la suite de l’annonce de ses tarifs réciproques. Si le Canada se retrouve pour le moment relativement épargné, cela n’empêche pas les Canadiens de sombrer peu à peu dans une anxiété généralisée face à la hausse des prix et du coût de la vie, alors que la période électorale bat son plein.
C’est notamment ce qu’explique Hajiba Salhi, bénévole pour les Ateliers d’éducation populaire du Plateau-Mont-Royal à Montréal, qui prépare chaque semaine une centaine de paniers alimentaires destinés aux familles à faible revenu. Responsable de la mobilisation aux Ateliers, Clémentine Barberger a vu une hausse des demandes d’aides alimentaires depuis son arrivée il y a seulement un an et demi. Des demandes d’aide qui concernent également le logement, avec des locataires qui peinent à trouver un toit abordable et des propriétaires confrontés à des taxes foncières en forte hausse. Pour Clémentine Barberger, les partis politiques fédéraux doivent s’engager dans la lutte contre la crise du logement, en proposant notamment des logements sociaux à des prix réellement abordables.
Cette instabilité économique ne touche pas que les ménages modestes, les entreprises font aussi face à de l’anxiété. C’est ce qu’affirme le propriétaire d’un garage montréalais qui témoigne de la pression économique qui pèse sur ses clients, contraints de réparer leur véhicule alors que le prix des pièces et des services ne fait que grimper. Si d’autres commerces disent ne pas ressentir encore de changements notables, l’inquiétude reste de mise face à cette crise économique qui touche tous les aspects de la vie quotidienne.
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