Voici un résumé de l’article de Radio-Canada :

Alors que cette semaine du 5 au 11 mai marque la semaine de la Santé mentale, le nombre de jeunes québécois qui vivent avec un trouble de l’anxiété est en augmentation. Selon une étude de l’Institut de la statistique du Québec réalisé en 2023, le nombre de Québécois âgés de 12 à 17 ans et qui vivent avec un trouble de l’anxiété est passé de 9 % en 2010 à 20 %.

Selon la directrice du Laboratoire de recherche sur la santé mentale des jeunes en contexte scolaire, Diane Marcotte, il faut savoir gérer l’attente des jeunes pour améliorer leur gestion de l’anxiété. Il faut savoir reconnaitre leurs limites et arrêter de dire qu’ils sont « beaux, bons et capables de tout accomplir », précise t-elle. De la même manière, pour la chercheuse Audrey-Ann Journault, la réussite absolue peut être un des facteurs de stress important pour certains jeunes surtout lorsque ceux-si se comparent entre eux.

Une anxiété de performance qui constitue l’objet de beaucoup d’appels à l’organisme Tel-jeunes. Un trouble anxieux qui touche plus les filles que les garçons avec 29% des filles québécoises de 12 à 17 ans contre 11% chez les garçons du même âge.

Pour la professeure Diane Marcotte, des pistes de solutions existent pour les parents. Elle suggère de garder une proximité avec les jeunes et de partager leurs activités. Les parents doivent également ne pas trop mettre la pression sur les choix de vocation de leurs enfants, et accepter que ceux-ci puissent ne pas faire le bon choix du premier coup.