Voici un résumé de l’article de Radio-canada :
Une étude révèle qu’un tiers des jeunes sortant de la DPJ connaissent l’itinérance avant 21 ans, un phénomène plus prononcé chez ceux ayant vécu dans des milieux de placement collectif, comme des foyers de groupe. Ce problème est souvent aggravé par un manque de soutien post-placement, une situation qui touche particulièrement les jeunes hommes et augmente la prévalence de troubles de santé mentale et de démêlés judiciaires.
Les chercheurs soulignent l’importance d’améliorer les programmes d’accompagnement pour ces jeunes adultes, afin de favoriser leur transition vers une vie stable. Selon des experts, des réformes sont nécessaires pour offrir un soutien plus complet après leur sortie du système de protection.
Les acteurs du secteur de l’itinérance, comme Cécile Arbaud, pointent l’urgence de la prévention en amont, pour éviter que ces jeunes ne soient condamnés à des vies marquées par la précarité. L’itinérance, loin d’être un simple problème de logement, engendre une instabilité psychologique et sociale majeure, freinant leur capacité à se projeter dans l’avenir.
À lire aussi