Source : ROCAJQ
Le ROCAJQ a rencontré le ministre responsable de la jeunesse le 7 octobre pour présenter des points d’actions prioritaires. Une nouvelle rencontre aura lieu dans trois mois pour faire un suivi des demandes présentées.
Face aux enjeux jeunesse présentés par le ROCAJQ lors de la rencontre avec le ministre responsable de la jeunesse, Mathieu Lacombe, la posture adoptée a été celle de l’écoute. Pendant la rencontre de 40 minutes, la directrice du ROCAJQ, Noémie Roche, a présenté quatre enjeux prioritaires : le manque de financement de la mission des organismes et ses conséquences, l’augmentation des demandes liées à la santé mentale des jeunes, les difficultés liées à la transition vers la vie adulte exacerbées par le contexte inflationniste, et la nécessaire collaboration entre les organismes et les services offerts par le gouvernement. Le rendez-vous, qui a eu lieu en virtuel le 7 octobre, a été organisé par le bureau du ministre dans le cadre d’une tournée de rencontres avec les regroupements jeunesse membres de la Coalition Interjeune.
« Nous nous attendions à en savoir plus sur la vision du ministre et les mesures que le gouvernement est en train de mettre en place pour tenter de résoudre ces enjeux », remarque la directrice du ROCAJQ. Pendant la rencontre, Noémie Roche a également expliqué que le comité politique de l’organisme travaille actuellement sur un cahier des revendications, et c’est dans le cadre de ces travaux que les quatre enjeux ont été ciblés.
Pour apporter un caractère concret à la discussion, Benoît Châtelain, membre du Conseil d’administration du ROCAJQ a soulevé les problèmes liés à la transition vers la vie adulte retrouvés sur le terrain. « Nous recevons beaucoup de jeunes majeurs dans nos locaux qui ont parfois du mal à s’insérer sur le marché du travail, avec des difficultés spécifiques à la vie en milieu HLM (habitation à loyer modéré), qui se retourne vers nous grâce au lien de confiance que nous avons ensemble. Lorsque le soutien proposé s’arrête à 18 ans après plusieurs années de vécu commun, faire une référence réussie à un autre organisme ou un service public est particulièrement difficile », a expliqué Benoit Châtelain, également directeur du Centre des jeunes Boyce-Viau.
Gala des prix Leviers
Le ROCAJQ en a profité pour demander au ministre un plus grand engagement des élus de son parti, la CAQ, dans le Gala des prix Leviers. L’événement, qui aura lieu le 7 novembre à l’Assemblée nationale du Québec, met de l’avant les histoires de réussite de 25 jeunes aux parcours de vie différenciés, dans le but d’inspirer d’autres jeunes et d’être ainsi un moteur de changement social. La présence des député·es de la circonscription des jeunes et du Secrétariat à la jeunesse du Québec (SAJ) joue un rôle symbolique crucial dans le processus de reconnaissance de l’existence et de la valeur de ces parcours. Jusqu’à la publication de ce reportage, un seul élu de son parti avait confirmé sa participation. Le ministre, qui ne pourra pas participer non plus, a affirmé qu’il allait passer le message lors des rencontres du caucus et proposé un message vidéo. À cette heure, le ROCAJQ espère encore la participation d’un·e représentant·e du SAJ.
Prochains pas
Quelques heures après la rencontre, le ROCAJQ a demandé un nouveau rendez-vous dans trois mois pour faire un suivi par rapport aux points présentés. Le bureau du ministre a répondu positivement, mais Mathieu Lacombe ne fera pas partie du prochain rendez-vous. La sous-ministre adjointe chargée du Secrétariat à la jeunesse, Annie Grand-Mourcel-Brousseau, qui était également présente le 7 octobre, a confirmé qu’elle aimerait connaître le cahier des revendications du ROCAJQ.
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