Source : Le Devoir

3 juillet 2024

Voici le résumé de l’article de Le Devoir : 

Les jeunes sans-abri au Québec connaissent une crise croissante, alimentée par la pénurie de logements abordables. En 2023-2024, plusieurs maisons d’hébergement jeunesse ont vu une augmentation de 28 % des demandes d’accueil, mais la majorité de ces centres n’ont pas suffisamment de places pour répondre à la demande, avec des taux de refus avoisinant les 80 %. Le manque de logements accessibles, en particulier pour ceux ayant des revenus modestes, est un facteur clé de cette crise.

Les jeunes qui cherchent un toit sont souvent confrontés à des obstacles importants, notamment des délais de recherche de logement prolongés. Des jeunes comme Jessica Pinel Morneau, qui a passé plusieurs mois à la maison Tangente, racontent la frustration d’être pris dans un système où le logement est trop cher ou simplement introuvable, malgré des efforts soutenus. La situation affecte particulièrement ceux ayant un emploi ou poursuivant des études, mais incapables de se loger de manière autonome.

Johanne Cooper, directrice générale de la maison Tangente, met en évidence l’ampleur du problème : « En ce moment, il n’y a personne qui sort de l’itinérance, il n’y a que des gens qui y entrent. » Elle souligne que les jeunes frappent aux portes des maisons d’hébergement, mais ces centres sont saturés, et le manque de logements abordables aggrave la situation. Elle déplore également que la crise du logement persiste et que les solutions restent insuffisantes pour répondre aux besoins croissants.

La crise met en lumière un besoin urgent de solutions durables. Les experts suggèrent que des investissements dans des logements abordables et adaptés sont essentiels pour prévenir l’itinérance chez les jeunes. Le gouvernement a mis en place quelques mesures pour soutenir cette population, mais des efforts supplémentaires sont nécessaires, notamment dans le développement de logements spécifiques pour les jeunes, en particulier ceux issus de la DPJ, afin d’éviter qu’ils ne sombrent dans l’itinérance à long terme.

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