Voici un résumé de l’article de La Presse :

Face à une compression historique imposée par Québec, les élèves des cégeps pourraient manquer de services directs comme de l’aide psychosociale, du mentorat ou bien du soutien pédagogique, selon les révélations de La Presse.

Alors que le réseau collégial connait une croissance de la population étudiante, les cégeps devront faire face à un manque à gagner de 150 millions $ pour l’année 2025-2026, soit l’écart entre les subventions de fonctionnement versées annuellement par Québec et les dépenses anticipées par le réseau collégial. Les cégeps seront donc appelés à faire des choix douloureux selon la présidente-directrice générale de la Fédération des cégeps, Marie Montpetit, qui appelle le gouvernement à revenir sur sa décision. Les étudiants dont certains vulnérables pourront voir certains services être impactés comme les services en santé mentale ou en orientation, des projets sportifs, socioculturels ou artistiques.

Les accusations n’ont pas manqué, autant de la part des directions des cégeps, des fédérations ainsi que de la CSN, pour qui ces compressions représentent « la goutte qui fait déborder le vase ». La centrale syndicale appelle même à la démission de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, l’accusant de « fragiliser » le réseau collégial. Le ministère, par la voix de l’attaché de presse de la ministre Déry, reconnait que « la croissance plus faible des subventions cette année pose des défis », mais souligne que « les établissements ont la marge de manœuvre pour s’adapter et revoir leurs façons de faire ».