Voici un résumé de l’article de Urbania :
Face au froid extrême, Montréal a déployé des haltes-chaleur pour les personnes en situation d’itinérance. Pourtant, certains préfèrent rester dans leur tente, trouvant paix et liberté malgré les conditions. Sur la rue Notre-Dame, des campements témoignent de cette réalité.
Stéphanie, 40 ans, campe avec son chat et son chien. Malgré un accident récent avec un brûleur, elle préfère la vie sous tente aux haltes-chaleur, où elle se sent moins libre. Plus loin, Mélanie et Patrick, surnommé Kiwi, dorment dans un sac de couchage double pour se réchauffer. Débrouillards, ils utilisent du désinfectant comme combustible, mais déplorent les vols fréquents dans les campements.
Au CAP Saint-Barnabé, une halte-chaleur d’Hochelaga-Maisonneuve, une trentaine de personnes se réfugient pour manger et se réchauffer. D’autres haltes, comme celle de Lucien-Saulnier, affichent souvent complet malgré leur capacité limitée. Les ressources improvisées par la Ville peinent à répondre aux besoins croissants.
Pendant que certains trouvent refuge, d’autres bravent le froid sibérien sous des tentes ou dans la rue, affrontant chaque nuit avec résilience. Une réalité qui contraste avec le confort des appartements chauffés.
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