Les travaux sur le cahier de revendications des membres du ROCAJQ avancent. Lors de la dernière rencontre du comité politique, le 26 juin, les thématiques abordées ont été : la santé mentale, l’augmentation du coût de la vie, la réussite éducative et la reconnaissance. Cinq membres du comité et l’équipe du ROCAJQ ont participé à cette séance de travail, permettant de développer les problématiques et de mettre en lumière la manière dont ces enjeux affectent particulièrement les jeunes aux parcours de vie différenciés ainsi que les organismes jeunesse.

Un point qui est revenu dans chaque échange concerne la diversité des parcours des jeunes et la difficulté des institutions à s’adapter aux besoins spécifiques de chacun. Concernant le thème de la reconnaissance, les membres ont souligné que les organismes parviennent à établir un lien plus fort avec les jeunes précisément parce qu’ils utilisent une diversité d’approches adaptées à leurs besoins et à leurs réalités. Cependant, il a aussi été relevé que les approches communautaires demeurent méconnues et souvent perçues avec des préjugés, tant par la population en général que par les instances politiques.

Mettre en valeur l’Action communautaire autonome (ACA) et raconter l’histoire du mouvement citoyen font partie des pistes évoquées pour enrichir la section du cahier dédiée à la reconnaissance. Enseigner l’ACA dans les universités fait partie des éléments qui pourront se retrouver parmi les revendications sur le thème de la reconnaissance.

Prochaines étapes

Au cours de l’été, l’équipe du ROCAJQ rédigera une première ébauche du cahier, en approfondissant les thématiques discutées. En septembre ou octobre, le comité politique se réunira pour évaluer le résultat.

« Nous avons beaucoup échangé avec les membres sur les enjeux, et nous avons également mis en place plusieurs démarches pour favoriser leur participation active. Désormais, avec la planification stratégique qui se déroule en parallèle au ROCAJQ, nous travaillons à construire un discours solide, basé sur les priorités exprimées par les membres, afin de mieux représenter les jeunes aux parcours de vie différenciés et les organismes jeunesse auprès des décideurs », souligne Fernando Rotta, responsable de l’analyse politique du ROCAJQ.

Il rappelle également que les enjeux évoluent constamment. Par conséquent, une fois la première version du cahier finalisée, celui-ci sera amené à évoluer en continu, afin de toujours répondre aux besoins des organismes jeunesse.

Le comité consultatif de la DPJ

La création du Comité consultatif citoyen en protection de la jeunesse (DPJ) a également été abordée lors de la rencontre du comité politique. Ce groupe, mis en place par la Direction de la protection de la jeunesse, vise à créer un canal de dialogue plus direct avec la société civile. Cette initiative répond à un besoin exprimé par la nouvelle directrice, Lesley Hill, lors de sa rencontre avec le ROCAJQ en janvier dernier.

La première rencontre du comité consultatif a eu lieu le 16 juin 2025, et le ROCAJQ y siège en tant qu’un des représentant des organismes jeunesse. Pour bien accompagner cette participation, un comité interne avec les membres sera formé au sein du ROCAJQ afin de soutenir efficacement les travaux en lien avec le groupe consultatif de la DPJ.