Voici le résumé de l’article de La Presse :
L’étude sur le devenir des jeunes placés sous la DPJ révèle des résultats préoccupants. À 21 ans, environ 27 % de ces jeunes se retrouvent sans emploi, formation ou études. Les jeunes issus de milieux instables, souvent sans diplôme, sont particulièrement vulnérables à la précarité professionnelle. L’analyse met également en évidence les difficultés liées à la résidence précaire et aux troubles mentaux, aggravant leur situation.
Un nombre important de jeunes placés accède à des emplois peu qualifiés, principalement dans le commerce de détail et la restauration. À 21 ans, seulement 43 % d’entre eux travaillent à temps plein, souvent dans des conditions précaires. Le manque de diplôme et les problèmes de santé mentale sont des obstacles majeurs à leur insertion professionnelle.
Les chercheurs suggèrent plusieurs pistes pour améliorer la situation, notamment un soutien accru à la scolarité des jeunes et un accompagnement plus durable dans des programmes d’employabilité. Ils insistent sur la nécessité de poursuivre cet accompagnement au-delà de la majorité pour éviter que ces jeunes se retrouvent dans un cul-de-sac professionnel.
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