Voici un résumé de l’article de Radio-Canada :
La crise des surdoses au Québec s’aggrave en 2024, avec une augmentation marquée des décès liés à la consommation d’opioïdes et autres drogues. Entre janvier et septembre, 485 décès ont été recensés, soit une hausse de 33 % par rapport à l’année précédente. Les urgences ont également vu une hausse de 38 % des visites liées à des intoxications. Le fentanyl, impliqué dans 79 % des décès accidentels liés aux opioïdes, joue un rôle central dans cette crise. Malgré une sensibilisation accrue et la distribution record de trousses de naloxone, la situation reste critique, en partie à cause d’un climat psychosocial défavorable, selon la Dre Marie-Eve Morin.
Pendant que le Québec fait face à une aggravation de la crise, les provinces de l’Ouest canadien, bien que toujours gravement touchées, enregistrent une baisse des décès et des hospitalisations liées aux opioïdes. Les experts signalent que le fentanyl reste un enjeu majeur, alimentant non seulement les décès locaux, mais aussi les tensions internationales, notamment avec les États-Unis. Par ailleurs, des débats se poursuivent concernant les centres de consommation supervisée et leur localisation, alors que certains partis politiques proposent des mesures restrictives.
En réponse à cette crise, des initiatives comme la déjudiciarisation de la possession simple de drogue au Québec et l’utilisation croissante de la naloxone montrent des avancées. Cependant, des efforts supplémentaires, tels qu’une meilleure réglementation des opioïdes et une amélioration des conditions sociales, sont nécessaires pour freiner cette épidémie. La Dre Morin insiste sur l’importance de maintenir et d’étendre des solutions concrètes, comme les centres d’injection supervisée, pour prévenir davantage de pertes humaines.
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