Le ROCAJQ ravi de la tenue d’une consultation pour le renouvellement de la politique jeunesse

Montréal, le 19 juin 2015 – Le Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec (ROCAJQ) applaudit l’annonce effectuée mercredi par le premier ministre du Québec et responsable des dossiers jeunesse, Philippe Couillard, visant à renouveler la politique jeunesse du Québec.

«Nous nous réjouissons à l’idée qu’un processus de consultation soit mis en place et nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler en collaboration avec le gouvernement dans le cadre de cette importante initiative », a déclaré Sylvie Norris, directrice du ROCAJQ.  « Par le fait même, le ROCAJQ s’engage à susciter la participation des organismes membres du regroupement ainsi que les jeunes qui les fréquentent à participer à cette consultation ».

L’annonce laisse entrevoir la possibilité que cette nouvelle politique jeunesse réponde aux défis et aux enjeux auxquels les jeunes d’aujourd’hui sont confrontés.  Le ROCAJQ souhaite que la future politique jeunesse soit inclusive et qu’elle s’adresse à une multitude de jeunes aux parcours de vie différents. Les jeunes sont les experts de leur situation, c’est pourquoi leur opinion et leur participation à cette consultation sont fondamentales.

Le ROCAJQ, fort de son expertise, entend collaborer avec le gouvernement afin de construire une politique juste et représentative des besoins de la jeunesse.

Le Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec (ROCAJQ) est un regroupement de 50 organismes qui couvre l’ensemble du territoire québécois et qui rejoint près de 300 000 jeunes chaque année de par ses interventions individuelles ou de groupes.

 

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 Renseignements :

 

Marie Eve Gauthier
Adjointe de direction et
Responsable des communications
Regroupement des organismes communautaires
autonomes jeunesse du Québec (ROCAJQ)
Téléphone : 514 388-7942
Cell: 514-528-5932
Courriel :info@rocajq.org
 

Le ROCAJQ dénonce la perte du Fonds d’investissement jeunesse

Montréal, jeudi le 30 avril 2015 – Dans le cadre d’un remaniement structurel, le gouvernement a annoncé l’abolition des forums jeunesse, dédiés au développement de la participation citoyenne. Le ROCAJQ dénonce l’abolition du Fonds d’investissement jeunesse et craint que cette action confirme le retrait de la voix, qui depuis 15 ans, était accordée aux jeunes.

Le ROCAJQ est consterné face à l’annonce du gouvernement concernant l’abolition des Forums jeunesse régionaux abolissant du même souffle le fonds d’investissement jeunesse. Les Forums jeunesse, dont la mission était de stimuler la participation citoyenne, venaient enrichir le travail en amont des organismes membres du ROCAJQ, instigateurs tout comme les Forums, de l’implication des jeunes dans les décisions au sein des organismes dont ils bénéficient des services. Ces espaces étaient des lieux de concertations où les jeunes, expert de leur situation, échangeaient et choisissaient les projets qui devaient être soutenus par le Fonds d’investissement de leur région.

En abolissant ces espaces d’échanges octroyés aux jeunes, quel est le message qu’adresse le gouvernement à la jeunesse?

Parmi nos membres, ce sont plusieurs dizaines de milliers de dollars en soutien auprès de jeunes vulnérables et aux parcours de vie atypiques qui disparaissent. Il s’agit d’une grande perte pour les jeunes de toutes les régions et pour les organismes qui les soutiennent au quotidien, car cela aura un impact direct sur l’offre d’accompagnement.

Pour le ROCAJQ, il est essentiel que le gouvernement garde une vision globale, et ce afin d’offrir une réponse efficace aux enjeux jeunesse du Québec. À ce titre, il ne doit aucunement négliger l’apport des organismes communautaires autonomes jeunesse. Les jeunes, souvent éloignés du marché du travail, doivent couramment passer par un processus de reconstruction identitaire avant de devenir employables et dans certains cas feront plusieurs aller-retour dans ce processus d’apprentissage. La continuité des liens et les pratiques d’interventions alternatives sont indispensables pour intervenir efficacement auprès de ces jeunes et doivent être prises en considération. C’est surtout à cet égard que le ROCAJQ confirme les craintes de plusieurs organismes sur le terrain.

Les organismes communautaires qui œuvrent sans relâche auprès des jeunes, qui sont et qui demeurent les accompagnateurs privilégiés des jeunes aux parcours de vie différenciés, questionnent le choix du gouvernement de remettre le mandat aux Carrefours jeunesse emploi.

Ces jeunes sont trop souvent exclus de l’offre de service publique et les dernières annonces faites par le gouvernement n’ont rien pour rassurer. Le ROCAJQ est conscient de la tâche qui s’amorce pour le secrétariat à la jeunesse et en tant que regroupement fort de ses expertises diversifiées, réitère au Premier Ministre son désir de travailler avec lui afin de co-construire une politique qui corresponde aux besoins réels de tous les jeunes.

 

Le Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec (ROCAJQ) est un regroupement de 50 organismes qui couvre l’ensemble du territoire québécois et qui rejoint près de 300 000 jeunes chaque année de par ses interventions individuelles ou de groupes.

 

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Source:

Marie Eve Gauthier
Adjointe de direction et
Responsable des communications
Regroupement des organismes communautaires
autonomes jeunesse du Québec (ROCAJQ)
Téléphone : 514 388-7942
Cell: 514-528-5932
Courriel :info@rocajq.org
                                               

 

 

Communiqué du Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA)

Rappel aux partis politiques : l’action communautaire autonome, un enjeu de taille après le 4 septembre

MONTRÉAL – Le 30 août 2012 – En cette fin de campagne électorale, le Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA) souhaite rappeler aux différents partis politiques les principaux enjeux liés à l’action communautaire autonome (ACA) auxquels ils devront faire face le 5 septembre et vis-à-vis desquels ils devront apporter des solutions : une pleine application de la Politique gouvernementale en matière d’action communautaire dans tous les ministères, une meilleure reconnaissance du rôle de l’ACA au sein de la société québécoise, ainsi qu’un meilleur financement des organismes communautaires.

Depuis son adoption en 2001, et malgré la mise en place en 2004 d’un Cadre de référence en matière d’action communautaire devant moduler son application, la Politique gouvernementale en matière d’action communautaire est encore loin d’être appliquée dans tous les ministères et encore moins de façon intégrale. Il s’agit là d’un clair déficit d’une reconnaissance pleine et entière du rôle social et économique joué par les 4000 organismes d’ACA oeuvrant sur le territoire du Québec. « Certains ministères vont jusqu’à qu’à nier certains des huit critères définissant l’ACA dans leurs relations avec les organismes de leur secteur d’activité. Difficile de se sentir pleinement reconnu quand on ne reconnaît pas pleinement le fondement de nos activités », fait valoir le coordonnateur du RQACA, Normand Gilbert.

De plus, ce déficit de reconnaissance se reflète également dans le sous financement récurrent des organismes communautaires. En tout, c’est une augmentation de plus de 350 million$ qui serait nécessaire pour offrir des services adéquats à l’ensemble de la population québécoise et maintenir la vitalité de la vie associative des groupes communautaires. À titre d’exemples, pour les quelques 2 900 organismes oeuvrant en santé et services sociaux, c’est une enveloppe annuelle supplémentaire de 294 millions$ qui serait nécessaire pour combler tous les besoins, alors que pour les 330 organismes de défense collective des droits, c’est 19 millions$ qui manquent à l’appel.

Soulignons à ce titre que ce sous financement chronique fait en sorte qu’un grand nombre d’employés des milieux communautaires ne sont pas rémunérés à leur juste valeur, ce qui affecte particulièrement les femmes qui forment près du 2/3 de la main d’oeuvre de ce secteur d’activité. « En campagne électorale, signale M. Gilbert, lorsque l’on parle de développement économique, l’on oublie généralement qu’une plus grande prospérité de la société québécoise ne passe pas uniquement par la création d’emplois de qualité dans le privé, mais également par une majoration importante de la rémunération des gens oeuvrant à la vitalité du tissu social du Québec. »

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Information et entrevues : Julie-Maude Beauchesne 514-845-6386

Des membres de Saint-Jérôme, de Laval et de Montréal ont changé d’air!

Communiqué conjoint ROCAJQ, ICI par les arts, TRÎL, Centre Bon Courage de Place Benoît et l’Escale

Montréal le 3 juin 2011 – Aujourd’hui, se tenait le premier dîner-causerie des membres du ROCAJQ. Dans cette saison des AGA, c’est autour d’une bière et d’un bon repas que Jennifer Cooke de Saint-Jérôme, Carol Pagé de Laval, Mame Moussa Sy et Christine Black de Montréal sont venus changer d’air malgré les piles de paperasse à faire. Ils se sont éloignés quelques temps de leur quotidien trop rempli pour partager leurs préoccupations sur le financement dans une atmosphère conviviale et ensoleillée.

Les problèmes de financement, c’est le symptôme d’un manque de connaissance de ce que font les OCAJ. Le milieu des OSBL n’est pas homogène, et les OCAJ ne ressortent pas suffisamment du lot. Les pratiques des membres du ROCAJQ et surtout son Approche globale communautaire sont connues et utilisées ailleurs, mais chez nous, elles sont encore méconnues.

Des organisations internationales, comme le Fonds international de développement agricole (FIDA), utilisent depuis les années 90 une approche qu’il nomme l’approche évolutive. Celle-ci est calquée sur l’Approche globale communautaire mise en application depuis 1970 au Québec. Comment se fait-il qu’elle soit reconnue comme une excellente approche ailleurs, mais qu’elle ne le soit pas encore ici où nous la mettons en application depuis plus longtemps? Aurions-nous oublié de sortir de nos organismes pour faire connaître ce que nous faisons à d’autres que nos bailleurs de fonds? Avons-nous du mal à faire valoir nos connaissances et notre expertise aux décideurs locaux et régionaux qui sont de plus en plus impliqués dans les décisions d’attribution des fonds disponibles?

Cette discussion se poursuivra, et vous êtes attendus au prochain dîner-causerie du ROCAJQ. À suivre…

Source : Annie Gauvin, directrice générale du ROCAJQ, agauvin@rocajq.org; 514 388-7942

Hommage à nos membres

Le ROCAJQ est fier de reconnaître ses membres sur la scène nationale

Le Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec, le ROCAJQ, à rendu hommage à ses membres, le 13 octobre dernier. L’événement s’est tenu à l’Auberge Handfield à Saint-Marc-sur-Richelieu. Plusieurs représentants des organismes communautaires autonomes ont vu leurs actions auprès des jeunes reconnues en la présence de dignitaires, dont messieurs Alain Paquet, député de Laval-des-Rapides, Maka Kotto, député de Bourget et Amir Kadir, député de Mercier.

Ce sont vingt-et-un organismes qui ont reçu un hommage de leur regroupement national.  Les prix ont été attribués selon une analyse rigoureuse de leurs forces, de ce qui les distingue des autres ainsi que de leurs expertises. Chaque prix étant unique, l’organisme récipiendaire est le seul au Québec à se voir attribuer cette reconnaissance.

Chaque prix est un exemplaire unique créé par NerA, artiste de manga. NerA est une jeune femme de Saint-Jérôme, membre active d’ICI par les arts. Elle est sans aucun doute vouée à un bel avenir considérant son immense talent.

L’organisation de la soirée se voulait un moment privilégié pour souligner le travail de centaines d’intervenants jeunesse qui, chaque jour, s’investissent activement auprès des jeunes qui les choisissent. Les organismes membres du ROCAJQ agissent tous avec conviction, dynamisme et originalité, et leurs actions sont déterminées par l’atteinte de succès à la mesure de chaque jeune tout en respectant leurs besoins, leurs différences et les réalités auxquelles ils font face.

Cette soirée à été déterminante pour consolider le sentiment collectif que les actions des organismes communautaires autonomes sont importantes et même décisives pour les jeunes, quels qu’ils soient, afin que tous puissent dire haut et fort : Les jeunes sont la force du Québec de demain.

Source : Annie Gauvin directrice générale, agauvin@rocajq.org, 514 388-7942

 

Un vent de changement au ROCAJQ

Nomination d’une directrice générale

Montréal, le 8 mars 2010 – Dans le cadre de la restructuration du ROCAJQ, nous avons procédé à la création d’un poste de direction générale, et c’est avec plaisir que le conseil d’administration annonce la nomination de madame Annie Gauvin comme nouvelle directrice générale du ROCAJQ. Forte d’une grande expérience dans la mise sur pied et la restructuration d’organisation des domaines communautaire, culturel et paramunicipal, elle sera responsable de la mise en œuvre de la planification stratégique à laquelle les membres du ROCAJQ ont été conviés à participer au cours des derniers mois.

Madame Gauvin a une feuille de route de plus de 20 ans d’expérience. D’abord comme travailleuse autonome en gestion et en organisation d’événements. Par ailleurs, cette expérience d’entrepreneure d’une petite entreprise de services l’a directement conduite vers l’administration, le démarrage, le redressement et la restructuration d’organismes en plus de la gestion de projets multiples en collaboration avec des partenaires des milieux de l’action communautaire autonome, de la culture, de la jeunesse, de l’administration publique ainsi que du monde des affaires. À cet égard, elle a notamment occupé la fonction de directrice générale de Forum-2020, un nouvel organisme situé à Saint-Hyacinthe qui agit sur la vie sociale, économique et culturelle de cette région. Le Réseau québécois de Villes et Villages en santé l’a d’ailleurs reconnu pour sa vision d’avenir et son contenu structuré porteur de valeurs fondamentales d’ouverture et d’inclusion.

Monsieur François Bergeron, président du ROCAJQ, tient à souligner que le conseil d’administration est heureux d’accueillir sa nouvelle directrice. De concert, ils s’assureront que la place des jeunes et le rôle des organismes communautaires autonomes jeunesse (OCAJ) soient des préoccupations constantes pour toutes les régions du Québec.

Source : François Bergeron, président du ROCAJQ, oxy_adm@cam.org, 514 728-6146