Saviez-vous que les Nations Unies ont décrété l’année internationale de la jeunesse pour 2010-2011 ? Oups, nous sommes en 2012 ! À la grandeur de la planète, il y avait un seul thème : Dialogue et compréhension mutuelle. Est-ce que cela évoque quelque chose ?

Au Québec, aucune action n’a été entreprise ou même soutenue par les gouvernements actuels. Le Premier ministre du Québec avec le Secrétariat à la jeunesse sont responsables des dossiers jeunesses  Comment se fait-il que cet événement ait passé sous silence ? Comment interpréter cela autrement que comme un manque de volonté d’ouvrir le dialogue avec les jeunes du Québec ? Le mutisme des principaux pouvoirs politiques destinés à la jeunesse laisse perplexe et la lutte actuelle des étudiants est une autre manifestation de ce manque d’ouverture envers la jeunesse.

Des représentants du Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec (ROCAJQ) ont participé à un point de presse, le 22 février 2012. Cet événement était organisé par des jeunes mobilisés et impliqués accompagné du Bureau de consultation jeunesse qui oeuvre avec eux dans leur communauté. Ils ont dénoncé l’absence totale d’engagement des pouvoirs publics et de de leurs représentants dans le cadre de l’année internationale de la jeunesse.



En proclamant cette Année internationale par sa résolution 64/134
, adoptée en décembre 2009, l’Assemblée générale des Nations Unies a montré combien la communauté internationale tenait à intégrer les questions de la jeunesse aux activités de développement menées aux niveaux mondial, régional et national. Placée sous le thème Dialogue et compréhension mutuelle, cette Année internationale vise à promouvoir les idéaux de la paix, du respect des droits de l’homme et de la solidarité entre générations, cultures, religions et civilisations.

Le monde est aux prises avec des crises nombreuses et souvent simultanées, et la réalisation des objectifs de développement fixés au niveau international se heurte à des obstacles sur le plan des finances, de la sécurité et de l’environnement et à des difficultés socioéconomiques. Pour assurer un processus de développement durable et général, il faut investir dans la jeunesse et agir en partenariat avec les jeunes.

Les jeunes aspirent à entreprendre un dialogue entre générations pour être une partie prenante des décisions qui les touchent. Les difficultés des étudiants à se faire entendre sont tristement partagées par d’autres jeunes au Québec qui se heurtent au mutisme de nos dirigeants avec encore plus de véhémence. Les étudiants ont la force du nombre et sont actuellement porteurs d’une voix qui se fait entendre de plus en plus. Nous espérons que cette mobilisation pourra faire écho aux jeunes moins nombreux, mais engagés de plein pied dans des transformations sociales collectivement profitables. Ils oeuvrent, notamment, pour que la politique jeunesse de 2001 soit révisée afin d’en diminuer l’influence prédominant de l’économie sur les décisions concernant l’éducation, la santé, les services sociaux, la culture, l’environnement, l’emploi et le développement local.

En complément d’information, vous êtes invités à lire le texte suivant http://rocajq.org/2012/02/24/un-silence-qui-parle-une-jeunesse-qui-en-a-long-a-dire/. Peut-être y trouverez-vous des arguments intéressant quant à la nécessité pour les dirigeants d’ouvrir le dialogue avec tous les jeunes, quel qu’ils soient.

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