Communiqué conjoint ROCAJQ, ICI par les arts, TRÎL, Centre Bon Courage de Place Benoît et l’Escale

Montréal le 3 juin 2011 – Aujourd’hui, se tenait le premier dîner-causerie des membres du ROCAJQ. Dans cette saison des AGA, c’est autour d’une bière et d’un bon repas que Jennifer Cooke de Saint-Jérôme, Carol Pagé de Laval, Mame Moussa Sy et Christine Black de Montréal sont venus changer d’air malgré les piles de paperasse à faire. Ils se sont éloignés quelques temps de leur quotidien trop rempli pour partager leurs préoccupations sur le financement dans une atmosphère conviviale et ensoleillée.

Les problèmes de financement, c’est le symptôme d’un manque de connaissance de ce que font les OCAJ. Le milieu des OSBL n’est pas homogène, et les OCAJ ne ressortent pas suffisamment du lot. Les pratiques des membres du ROCAJQ et surtout son Approche globale communautaire sont connues et utilisées ailleurs, mais chez nous, elles sont encore méconnues.

Des organisations internationales, comme le Fonds international de développement agricole (FIDA), utilisent depuis les années 90 une approche qu’il nomme l’approche évolutive. Celle-ci est calquée sur l’Approche globale communautaire mise en application depuis 1970 au Québec. Comment se fait-il qu’elle soit reconnue comme une excellente approche ailleurs, mais qu’elle ne le soit pas encore ici où nous la mettons en application depuis plus longtemps? Aurions-nous oublié de sortir de nos organismes pour faire connaître ce que nous faisons à d’autres que nos bailleurs de fonds? Avons-nous du mal à faire valoir nos connaissances et notre expertise aux décideurs locaux et régionaux qui sont de plus en plus impliqués dans les décisions d’attribution des fonds disponibles?

Cette discussion se poursuivra, et vous êtes attendus au prochain dîner-causerie du ROCAJQ. À suivre…

Source : Annie Gauvin, directrice générale du ROCAJQ, agauvin@rocajq.org; 514 388-7942

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